Le diagnostic repose principalement sur l’interrogatoire du patient qui permet de retracer l’historique des différents épisodes avec leurs symptômes. Il repose également sur l’examen neurologique et sur l’IRM cérébrale.
Les critères diagnostiques cliniques et radiologiques ont changés récemment (voir les recommandations de l’OFSEP sur leur site).
On exige pour effectuer le diagnostic de sclérose en plaques rémittente qu’il y ait une dissémination dans le temps c’est à dire au moins 2 épisodes, ou 1 épisode et des nouvelles lésions sur une nouvelle IRM et une dissémination dans l’espace c’est-à-dire au moins 2 zones différentes atteintes dans le cerveau et la moelle épinière.
La preuve de dissémination dans l’espace des lésions peut reposer sur des arguments cliniques et/ou radiologiques grâce à l’IRM du cerveau et de la moelle épinière.
La ponction lombaire reste un élément important pour affirmer l’inflammation du liquide céphalo-rachidien et permet un diagnostic plus certain et plus précoce.
Il faut rappeler qu’il n’y a pas de marqueur diagnostique ni de prises de sang à réaliser qui permettent d’affirmer avec certitude une sclérose en plaques. Il s’agit toujours d’un faisceau d’arguments basés sur l’examen médical, l’IRM et le résultat de la ponction lombaire.